
La situation actuelle
Selon le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé, ce sont toujours les maladies cardiovasculaires qui sont la principale cause de mortalité dans le monde.
Aujourd’hui, dans les pays riches, 87% des décès sont imputables à des maladies chroniques et non transmissibles. En tête de liste, on retrouve :
• Maladies cardiovasculaires
• Cancers sous toutes ses formes
• Diabètes
• Etc…
Comme ces maladies ne sont pas transmissibles, elles sont donc causées en grande partie par notre mode de vie…
Le problème n’est pas seulement dans la fatalité mais aussi sur la qualité de notre vie. On retrouve une panoplie de symptômes reliés à l’inflammation qui se traduit de différentes façons :
• Augmentation fulgurante de diabète de type 2 chez les jeunes
• Augmentation des maladies auto-immunes (arthrite, intolérance alimentaire, etc…)
• Augmentation de l’anxiété dans toutes les catégories d’âge
• Augmentation des problèmes de déficit de l’attention chez les jeunes (TDA)
• La prévalence de l’obésité a presque triplée au niveau mondial entre 1975 et 2016
• En 2019, on estimait que 38,2 millions d’enfants de moins de 5 ans étaient en surpoids ou obèses
Ces maladies sont quant à elles directement reliées à nos habitudes de vie. La qualité de notre sommeil, le niveau de pollution de notre environnement et l’activité physique sont des facteurs très importants dans la qualité de notre santé physique et mentale, mais il n’en demeure pas moins que notre alimentation est le facteur causal le plus important.
Bien que désormais plus conscientisés, nous continuons d’ignorer les signaux d’alerte. La médecine, au cours des dernières années, a beaucoup progressée et a contribuée grandement à augmenter l’espérance de vie. Malheureusement, nous avons atteint nos limites et on se rend compte que repousser l’âge de la mort ne rime pas nécessairement avec qualité de vie. Nous sommes des experts pour soigner les symptômes reliés à la maladie, mais il nous manque un cadre pour prendre soin de notre santé à la base et intervenir sur les causes…


Nous sommes ...
ce que l'on mange

Le vieillissement et le paradoxe des plantes
Dans les dernières années, la science s’est penchée sur une question fondamentale :
Pourquoi mourons-nous?
La réponse est surprenante. Nous mourrons parce que nous mangeons… Lorsque l’humain dépasse sa maturité cellulaire (dans la vingtaine), il s’amorce un débalancement entre la dégradation de nos cellules et notre capacité à les régénérer. Le facteur crucial en jeu est l’inflammation. En d’autres termes, le stress que nous faisons subir à notre corps. Encore une fois, l’alimentation n’explique pas tout et on se rend compte que l’hygiène de vie en générale a toute son importance.
Toutefois, en ce qui concerne l’alimentation, l’humain ne peut pas se passer de nourriture pour avoir ses protéines, ses nutriments et ses vitamines. La règle de base à retenir lorsque nous laissons entrer un aliment dans notre corps est la suivante :
Choisir des aliments ayant un rapport élevé entre leur apport nutritionnel et la réaction inflammatoire qu’il provoque.
L’idée ici est d’avoir une alimentation aussi variée que possible en optimisant nos choix…

Blé d'aujourd'hui versus blé d'autrefois
Comme mentionné plus haut, il faut comprendre que les plantes, qui sont à la base de toute l’alimentation, produisent certaines toxines pour se protéger de leurs prédateurs.
Les lectines sont les plus connues. Par exemple, le gluten est une lectine. Au cours de l’évolution, l’humain a su s’adapter à ces toxines et nous avons maintenant la capacité de les assimiler en partie.
De plus, il est possible d’en diminuer les effets avec la cuisson, l’autoclavage, la germination ou la fermentation.
Le problème est que les aliments que l’on retrouvent en majorité à l’épicerie ne ressemblent en rien à la nourriture avec laquelle nous avons évolué…

La modification génétique (OGM)
Au cours du dernier siècle, la science est intervenue de façon très active dans l’optimisation du blé. Nous avons donc modifié génétiquement ce dernier (OGM) pour qu’il soit plus résistant à ses prédateurs. En agriculture, les prédateurs sont les insectes.
De plus, le blé se nourrit de nutriments que l’on retrouvent dans le sol et il est en compétition directe avec les « mauvaises herbes ». Nous avons donc optimisé sa génétique pour qu’il puisse résister aux pesticides, nous permettant donc d’éliminer ses compétiteurs. À la fin du processus, l’agriculteur se retrouve avec des champs de blé de première qualité en quantité abondante et qui résistent à peu près à n’importe quoi…
Qu’avons-nous en bout de ligne?
Nous avons un blé qui se nourrit d’une terre qui a été généreusement arrosée de poison et un blé qui a un niveau de toxicité décuplé par ses transformations génétiques.
Lorsque nous consommons un pain fabriqué avec ce blé, nous avons l’avantage d’avoir un produit moelleux et savoureux, mais la réaction inflammatoire qui se produit dans notre organisme est fulgurante et démesurée par rapport au pain que nous mangions le siècle d’avant.
Nous avons utilisé le blé en exemple, mais le processus s’applique aussi au soya, au maïs et à pleins d’autres céréales. Comme la recette semble bien fonctionner et que nous avons des monocultures abondantes, il était logique de nourrir les animaux avec ces céréales.
Les vaches, les poulets et les porcs concentrent dans leur viande les produits qu’ils consomment. La valeur nutritionnelle des aliments qu’ils consomment par rapport aux toxines qu’ils ingèrent n’est pas du tout ce qu’ils, de par leur évolution, doivent manger. Une vache n’est pas « conçue » pour se nourrir de céréales mais plutôt d'herbes. Encore une fois, lorsque nous mangeons un steak pour avoir nos protéines, le niveau de toxicité atteint un maximum et la qualité des différents nutriments est mise en doute. La réaction inflammatoire de votre organisme est démesurée par rapport à celle d’un animal qui s’est nourrit d’herbes sauvages.
Et la quantité?
Comme nous le savons, la capacité à produire des céréales en grande quantité en diminue les coûts. Nous avons donc inclus ces céréales dans une très grande partie de produits transformés que nous consommons. Étant une machine formidable, notre corps nous permet de très bien absorber les toxines des plantes dans une certaine mesure. Cependant, les quantités de toxines présentes dans les différents produits consommés sont incroyablement élevées.

La mise en marché de la nourriture
Se nourrir est un besoin essentiel. Comment se fait-il que nous recevons autant de publicités pour des aliments. La réponse est simple.
Les entreprises mettent l’accent sur des produits de consommation et non sur l’impact de ces produits sur la santé.
L’objectif est un chiffre d’affaires et non l’impact sur votre corps et votre qualité de vie. Au Québec, nous interdisons la publicité entourant le marché du tabac. Comment se fait-il que nous acceptions toutes formes de publicité concernant les aliments?

Les multiples régimes
La nutrition devient de plus en plus une source de critique sévère dû aux mécontentements que créent les méthodes valorisant la perte de poids. Inondé par les divers régimes et la pression sociale qu’exerce une peur de jugement sur notre corps, le consommateur se retrouve perdu face aux trop nombreux choix alimentaires qui lui sont proposés.
• Régime végétarien (en réaction au côté inflammatoire de la viande)
• Régime végétalien (en réaction à la maltraitance des animaux)
• Régime paléolithique (en réaction à la haute toxicité des céréales)
• Régime cétonique (en réaction au côté inflammatoire des sucres et des céréales)
• Régime carnivore (en réaction aux faibles quantités de protéines que procurent les plantes)

Mais, qu’est-ce que je dois manger? Qui dit vrai?
Toutes les réponses sont bonnes et chaque régime connait du succès car tous ceux qui y adhèrent ont des résultats. Pourquoi?
Parce que dans tous les cas, une personne qui se prend en main, peu importe le régime choisi, diminue ou élimine la consommation de sucre et d’aliments hautement inflammatoires.
Le commun des mortels s’y perdra en essayant de comparer ces différents régimes, mais l’explication est très simple. Lorsque vous éliminez la nourriture qui a été transformée, vous réglez la majorité de vos problèmes alimentaires.